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Carnaval aux Antilles : petite histoire
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Carnaval aux Antilles : petite histoire

Written publié le 17/02/2021

Avant de pouvoir reprendre nos séances de danse et en cette période contraignante, où il faut faire preuve de résilience et de responsabilité, la section Danse antillaise se propose de vous faire découvrir quelques aspects de la culture des Antilles. Aujourd'hui: le Carnaval !

Le Carnaval aux Antilles françaises débute le premier dimanche de janvier.

Il a des racines fortement ancrées dans les traditions culturelles européennes, avec des apports africains et amérindiens très marqués.

Il est apparu lorsque les colons débarquèrent en Martinique et en Guadeloupe au XVIIe siècle. Cette tradition païenne européenne voulait que les catholiques fassent la fête avant les restrictions du Carême, afin de mieux les supporter.

 Les esclaves qui n’avaient au départ que le droit de regarder au loin les colons s’amuser lors des réceptions masquées se déroulant dans les habitations, finirent par imiter leurs maîtres, avec l’accord de ces derniers, en fêtant également cette période dans les quartiers auxquels ils étaient astreints. Ils y intégraient, leur culture (masques, chants, danses, couleurs…) leurs croyances et leurs instruments de musique (tambour, ti-bois, cha-cha…).

Pour les colons, le carnaval était un moyen de mieux préparer l’abstinence du Carême ; pour les esclaves, il s’agissait d’une période permettant de se réapproprier leurs coutumes africaines sans contrainte.

De nos jours, le carnaval, florilège de costumes chatoyants et rythmes caribéens, se vit dans la rue, au rythme des défilés et parades costumées. Il donne lieu chaque fin de semaine, dans toutes les communes, à des concours de danses, de costumes et de beauté.

Il se vit sur un rythme gracieux et charmeur dans les magnifiques parades chatoyantes ou alors sur un mode plus débridé (voir alcoolisé !), notamment lors du vidé du mercredi des cendres ou à travers les quolibets adressés aux institutions en cette période-exutoire et dont la foule raffole – de manière bon-enfant.

Il atteint son paroxysme avec la grande parade du Mardi gras et se termine le mercredi des Cendres, avec des costumes noirs et blancs. La fête se termine par la mort symbolique du Roi Vaval, roi du Carnaval, qui représente tous les évènements douloureux de l’année écoulée. Durant le dimanche gras, il fait le tour de la ville et quand vient le mercredi des cendres, son effigie est entièrement brûlée et jetée à la mer : place au renouveau ! 

A ce grand festival des couleurs, des rythmes et des sons, les papilles ne sont pas en reste : dans les familles, on prépare de délicieux beignets, au choix : nature, ou fourrés à la banane, à l’ananas ou à la pomme, saupoudrés de sucre glace… Miam… Recette

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