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Europe in Strasbourg

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Danses antillaises

Written publié le 21/06/2012

Danse antillaise traditionelle et moderne

Le but de cet atelier est de vous initier aux danses traditionnelles des Antilles. La séance débute par un échauffement progressif pour vous mettre en condition et se termine par 1 ou 2 variations issues du répertoire des danses traditionnelles de la Guadeloupe et de la Martinique notamment. Agréable alternative au fitness, cardio-training, permettant d'améliorer la souplesse et de relâcher le stress tout en s'amusant et en apprenant sur la culture de la Caraïbe.

Possibilités, pour ceux qui le souhaitent, de se produire à l’extérieur dans le cadre associatif, notamment pour des manifestations de bienfaisance, culturelles ou festives, comme le groupe a eu l’occasion de le faire ces 2 dernières années : Soirées de soutien pour des centres de santé au Burkina Faso (Fossé des 13) - Fête de fin d’année Cheval Blanc-Schiltigheim, soirée commémorative de l'abolition de esclavage avec le collectif Ablackadabra), Journée internationale de la femme 2011 (centre socio-culturel Meinau) - Tour du Monde culinaire d'Humanis 2011 (Orangerie) - 20è anniverasaire de la CARES (Coordination des Associations de Résidents Etrangers à Strasbourg), Soirée Caraïbe de l'Amicale du Conseil de l'Europe sept. 2011.

- Stages prévus pendant l’année avec accompagnement live aux percussions antillaises.

- Tous niveaux

Descriptif des principales danses enseignées :

Le Gwoka est un terme générique qui désigne les musiques, chants et danses pratiqués sur un tambour de Guadeloupe appelé lui-même gwoka. Il est essentiellement d’origine africaine. C’est le résultat d’un métissage interethnique et remonte en Guadeloupe au temps de l’esclavage au début du XVIIIème siècle, du désir des esclaves de recréer leur culture africaine en territoire caribéen pendant l’esclavage. A partir des musiques et des danses extrêmement riches et diverses de leurs divers pays d’origine, ils ont élaboré un outil de communication, un art nouveau, nécessaire à la sublimation d’un quotidien difficile.

On peut comparer le Gwoka guadeloupéen à d’autres musiques caribéennes : la rumba cubaine, la musique rasin haïtienne et le bèlè martiniquais ; une initiation au bèlè est également prévue au cours des séances.

Basé sur un tryptique chant, danse, percussions, le gwoka se pratique dans le cadre d’une ronde, lors de rassemblements populaires nommés « léwoz .

Les recherches musicologiques permettent aujourd’hui de trouver les racines du Gwo Ka dans les percussions et dans les chants des pays de la côte ouest du continent africain (Golfe de Guinée, ancien royaume du Congo…).

.La Biguine est issue du métissage entre les danses antillaises traditionnelles et les danses de société occidentales. La biguine voit le jour aux Antilles après l'abolition de l'esclavage en 1848. Elle remplace peu à peu les danses traditionnelles, seules danses autorisées pour les esclaves. Elle est créée en Martinique, précisément à Saint Pierre sa capitale, à l'époque où les musiciens, en l'associant avec le bèlè traditionnel et la polka la développent en trois styles distincts : la biguine de salon, la biguine de bal et la biguine de rue. Elle s’étend par la suite en Guadeloupe fin du XIXè siècle et connaît un franc succès dans les années 1920, détrônant la mazurka et les quadrilles dansées au début du siècle par la bourgeoisie antillaise.

Dans les années 20, des orchestres locaux formés de clarinettes comme instrument principal, de violon, de trombones, trompettes, saxos, guitare ou banjo, piano accompagnent les danseurs et font le succès de cette danse très festive.

Dans le sillage de l’exposition coloniale internationale de 1931, la vogue parisienne des cabarets antillais étend le succès de la biguine à la France et au-delà dans les années 30.

La biguine possède de nombreux traits communs avec le jazz de la Nouvelle Orléans, et a pu favoriser son expansion en France et au-delà..

La mazurka créole est une danse d'origine européenne, adaptée par les orchestres antillais du début du XX ème siècle. Alexandre Stellio, fameux musicien martiniquais, popularise cette danse, dans les années 1920, en y incluant une nouvelle figure : "La nuit". La mazurka créole se compose de deux figures : le piqué et la nuit.

Autres danses: les variations proposées intégreront également des figures d’autres danses, traditionnelles et modernes, des Antilles et d’ailleurs : quadrille, soca, jazz, danse africaine, ragga, zouk, kuduro, etc..

Inscription : Pour tout renseignement et inscription, contacter suzette.saint-marc@coe.int – Tel. 2867