Projet d'exposition pour les vitrines du Club des Arts du Palais de l'Europe.
L'exposition s'articule autour de l'univers des cabinets de curiosités. Apparus à la Renaissance, ces lieux, dans lesquels on collectionne et présente une multitude d'objets rares ou étranges, permettent de diffuser le savoir et rendent compte de la diversité des règnes animal, végétal et minéral, en plus de réalisations humaines.
Pavillons de Papier est un projet d'exposition pensé pour les vitrines du Palais de l'Europe. Ces espaces, propices à la multiplicité, au foisonnement, à la curiosité sont en adéquation avec une exploration contemporaine de l'iconographie des cabinets. Dessins de petit format à l'aquarelle et au stylo, médaillons de papier, carnets, pop up, cartes postales, le papier est travaillé sous toutes ses formes pour façonner les Pavillons de l'exposition.
Biographie
Née en 1987 à Guebwiller, Valérie ETTERLEN est une artiste plasticienne, elle vit et travaille à Strasbourg. Son travail, plusieurs fois primés, rencontre d'adhésion d'un large public. Diplômée des Beaux-Arts de Nîmes avec une spécialisation dans les pratiques éditoriales, elle découvre entre autres les techniques de la lithographie, de la gravure et de la tampographie. Ces dernières marqueront durablement son travail par le souci du détail, la précision du trait et le rapport au temps dans l’acte créatif.
Après un second diplôme, dans les métiers du livre à l’ IUT Michel de Montaigne de Bordeaux, l’artiste se recentre sur la pratique du dessin. Au travers de ses œuvres, elle interroge le regard du spectateur par une image hybride qui oscille entre réalisme et abstraction. Une hybridité formelle d’une part, où se côtoient, se mélangent, se heurtent une technique sèche au rotring noir et le travail de la couleur, à l’aquarelle. Un travail double où les lignes d’un dessin maîtrisé bordent des taches de couleur d’un médium insaisissable et hasardeux. D’autre part, le sujet composite, issu de photographies documentaires, mute pour devenir singulier, étranger. Sous la forme du bestiaire, si familier à chacun, elle questionne l’altération de l’image, de la perception par un jeu de distance qui n’est pas sans rapport avec le test de Rorschach.
Tailles des oeuvres :
Photo 1: 20 x 25.5 cm
Photo 2: 13 x 13 cm
Photo 3: 45 x 55 cm
Photo 4 : 32 x 39 cm