«Je fais des photos de brasserie ou de scènes de film pour capter le clair-obscur cinématographique, puis je raconte une histoire dans laquelle se côtoient d’illustres inconnus et un personnage crée par HOPPER, par exemple, sans cohérence de temps.»
Christiane Simon-Roques revisite les années 20 à 60. Sous les acryliques bistre, auburn et sépia, le contraste clair-obscur cristallise une lumière tamisée. Dans l’intimité équivoque des brasseries, les regards tournés vers l’intérieur de soi sont lourds. Sous l’œil attentif de l’artiste, il se trame toujours quelque chose.
Ses tableaux sont des arrêts sur image, des moments de vie que chacun peut s’approprier, se raconter. À chacun de prolonger l’histoire au gré de son imagination, entre frissonnement et paisible nostalgie.
Parce qu’à 20 ans elle voulait être styliste de mode, elle a gardé ce goût pour l’élégance. Son ancien emploi de responsable de la Culture au sein des prisons sur la Grande Région Est l’a sans doute imprégné d’une profonde humanité. Autodidacte et affranchie de toute contrainte académique, elle a acquis au cours des années une réelle liberté de création.
L'artiste expose à l'international (voir le CV sur le site).