L’amour est comme une poussière
Une poussière de rêve
Qui vous fait miroiter la lumière
Et s’évapore dès que le soleil se lève.
L’amour est une question
Que l’on retourne de mille façons
Une brindille qui nous titille
Jusqu’à ce que nos yeux brillent.
Mais la poussière de rêve toujours voyage
Qu’importe la lumière,
Elle survit à tous les naufrages
Accrochée aux nuages elle parcourt l’univers.
La poussière de rêve n’est pas réelle
Que pour ceux qui prient qu’elle les ensorcelle.
Les âmes désespérées ou esseulées
Où les vindicatifs qui ont soif de terres inexplorées.
L’amour est à l’image de la rosée,
Dans notre monde
Toujours féconde
Perle des profondeurs de la voie lactée.
C’est un bijou fragile
Qui se brise quand on le touche
Car jamais il n’est docile
Mais toujours farouche.
Gorgé de lumière
-celle des Cieux ou de l’Enfer-
Il réveille en nous le chercheur d’or
Qui tuerait père et mère pour un trésor.
Comme ses pionniers qui, pour de la rocaille, se brûlent les yeux
Les Hommes cherchent le bon compromis pour être deux.
Ils remuent Ciel et Terre jusqu’à ce qu’ils l’aient trouvé
Et quand ils l’ont, tentent de l’enraciner.
Mais l’amour est de la poussière de rêve
Un sentiment, une émotion
Que les âmes vagabondes appellent la sève
De la licence ou de la libération.
(Maryse LHOMMET)